dimanche 28 février 2010

Averia vs Averia 2

J'ai relu Averia, premier du nom, ce matin. Pour voir si les deux romans s'harmonisaient bien ensemble. En général, je crois que oui. Il y a de petites différences de styles ici et là, aucune inconsistance (que j'ai notée) entre les deux et je crois que la transition entre les deux se fait plutôt naturellement.

L'évolution de mes personnages semble avoir réussi. Autrement dit, même s'ils ont progressé, je leur suis resté fidèle.

Par contre, je comprends mieux ma confusion face au rapport densité/nombre de mots. Le premier en a 67 000 tandis que le deuxième n'en a que 63 000 pour l'instant. Et pourtant, j'ai l'impression que le deuxième est plus dense.

Et en effet, il s'y passe plus de trucs que dans le premier. Beaucoup plus d'action, plus de retournements. Mais... et je devrai probablement corriger cette lacune dans le deuxième jet... j'ai sans doute cadré la caméra un peu trop serrée autour de mes personnages. Ils n'ont pas d'espace pour nous décrire le monde qui les entour.

Dans le premier, bien que c'était tout de même rare, Seki prenait le temps de nous raconter tel détail sur l'université, tel autre sur Averia Composante, elle nous expliquait brièvement des trucs sur la fondation d'Averia. Lanz nous donnait un peu de viande à se mettre sous la dent autour de la guerre d'il y a vingt ans.

Dans le deuxième, on suit probablement trop ce que vivent les personnages. En même temps, on est sensé mieux connaître l'environnement dans le deuxième, mais je crois que j'ai trop occulté l'élément «découvrons un peu plus Averia». Bien sûr, Charal et Jorulia nous aide à en apprendre davantage sur les Tharisiens et leur histoire, mais je réalise quand même qu'il y a un manque à combler.

Quand penses-tu, meute de lecteurs assoiffée?

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