mardi 20 novembre 2012

Plein de mots

J'aimerais retourner à mon clavier, mais je suis encore crevé.

En attendant, je recharge les batteries en roucoulant avec Fiston et en lisant.

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C'est drôle, quand même.

Didie me parle d'un bouquin et mes yeux s'illuminent. C'est pas vrai! que je dis. C'est exactement le roman que je cherche sans succès depuis des années!

En je-ne-me-souviens-plus-quel-secondaire, on avait lu l'extrait d'un livre, les premières pages d'un bouquin qui m'avait ensorcelé ( j'ai décidé d'accorder avec «bouquin» :P ). J'avais noté le titre dans un coin de ma tête, mais, évidemment, je n'avais pas appuyé suffisamment fort sur la mine de mon crayon mental.

Au cégep et à l'université, j'ai ouvert quantité de bouquins au hasard dans l'espoir de retrouver ces premières pages.

Didie m'a prêté les livres le lendemain ( c'est plus prudent que de me demander de me remémorer le titre. déjà, j'oubliais ).

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Voici ce que je trouve à la page 141 de C'est pas moi, je le jure! de Bruno Hébert

«C'est ainsi que, pour la première fois de sa vie, Clarence donna la mort. Avec ses longs doigts fins qui savaient dessiner des paradis dans le haut de ses pages de cahiers, elle ferma le bec de la mésange en même temps qu'elle boucha ses petites narines et maintint la pression pour empêcher l'oxygène de passer.»
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Le texte est bourré de phrases comme ça qui me retournent dans un sens puis dans l'autre.

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