lundi 21 mars 2016

Pour me délier les neurones

Quand j'étais ti-cul, je dessinais tous les jours (lire, dessiner, jouer dehors, jeux vidéos, donjons et dragons ET avoir le temps de m'ennuyer! my god! c'était pas trop compliqué comme vie!).

Et, toujours ti-cul (quoique...), je trippais solide sur Dragon Ball.

En trois ans, j'ai accumulé une soixantaine de dessins tirés de l'oeuvre d'Akira Toriyama.

J'étais rendu pas pire, quand même.

Tenez, je vous présente deux exemples:




En 2000.

J'avais 14 ans!

J'ai égaré quelques dessins depuis, mais j'ai toujours gardé la pile dans mes cartons. Je la consultais à l'occasion, quand je tombais dessus en cherchant autre chose. Je m'amusais de mes maladresses ( y en a des pas mal moins hot que les deux que je vous ai montrés!). Je m'amusais à être fier des plus réussis, à voir l'évolution dans mon trait, dans la justesse de la reproduction des personnages.

C'est une pile, après tout. Une pile de dessins que j'ai fait. C'est du concret. Une parenthèse dans ma vie. Une petite pile de ce qui reste de ma jeunesse. Une pile que j'admire, malgré ses défauts. Comme une pile de livres, dans une moindre mesure. Quand j'avais 14 ans, j'ai fait cette pile de dessins. Quand j'en avais 30, j'ai fait cette pile de livres.

Et... il y a quelques jours...

J'ai recommencé.

J'ai eu envie de dessiner à nouveau. Des Dragon Ball, pourquoi pas? C'est ce que j'aimais à l'époque et j'aime encore ça.

Après une longue pause de 16 ans, j'ai remis un nouveau dessin sur la pile.



Puis un autre.


C'est quand même pas mal.

Et... je sais pas... Je me suis senti tout drôle de remettre un nouveau dessin sur le dessus de la pile. C'est comme si... Je ne sais pas. Comme si je me réconciliais, comme si je remplissais une promesse rompue depuis longtemps. Comme si je reprenais contact avec un vieil ami et retrouvais sans gêne le plaisir que nous avions ensemble.

La pile n'est pas finie.

La parenthèse n'est pas fermée.

J'ai encore des choses à dire, des histoires à raconter, des dessins à gribouiller.

Ça me délie les neurones, ça me dérouille le cerveau.

Et, le plus le plaisant dans tout ça, le plus merveilleux, c'était de dessiner et d'attirer Cédrick à la table sans que j'aie à le lui proposer, le Prince des Hommes en personne, et de le voir noircir une feuille de lignes informes puis d'appeler ça un chat.

Vas-y mon gars, commence une pile toi aussi.

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